Mahjoubi, Mortezâ (مرتضی محجوبی)

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Mahjoubi, Rezâ (محجوبی رضا)

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Mâhur (ماهور)

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Marâghi, Abd al-Qâder (عبدالقادر مراغی)

Grand musicien, musicologue, peintre et poète du 15e siècle, Abd al-Qâder Marâghi (ou Marâqi, connu sous le surnom Ebn-e Gheybi) naquit à Marâgheh (مراغه en Azarbaijan), vers le milieu du 14e siècle et décéda à Hérat (Afghanistan actuel) en 1434, suite à une épidémie de peste (voir (voir [MASHHUN, page 199]) ou [Binesh, 1995, pages 117-124]). Il est considéré comme l'un des derniers et l'un des plus grands théoriciens et auteurs de la musique du Moyent-Orient (les traditions musicales arabe, turque, azéri etc. se réclament de lui). Il est en particulier considéré comme le père de la tradition musicale ottomane.

Né dans une famille de lettrés, sa formation initiale fut assurée par son père, Gheybi, qui était un savant et musicien reconnu à son époque. Après avoir étudié les sciences fondamentales comme feqh (théologie), sarf (étymologie), nahv (syntaxe) et le Qoran, il s'interessa plus particulièrement aux mathématiques et la musique. Devenu rapidement chanteur et joueur de Barbat (Oud) confirmé, il quitta Marâgheh pour Tabriz, où il devient le musicien en chef de la cour de Sultan Hossein et ensuite son frère Sultan Ahmad Jalayerid. Suite à la conquête de Baghdad par Tamerlan en 1393, à l'instar de nombreux artistes de la cour de Sultan Ahmad à Baghdad, fut emprisonné et transporté à Samarkand. Dans la cour de Tamerlan, Marâgheh jouissait d'un grand prestige et reçu le titre honorofique de Molânâ A'zam, Qoduh ol-Fosahâ Fel-Alam, Uhad el-Zamân, Nâdereh Jahân (مولانا اعظم، قدوه الفصحا فی العالم، اوحد الزمان، نادره جهان). Après la cour de Tamerlan, Abd al-Qader servit succesivement dans les cours de Miranshâh et de Shahrokh, fils de Tamerlan.

Il est considéré comme le plus grand penseur de la musique iranienne. Il est l'auteur de 4 œuvres théoriques sur la musique, écrites en persan (ce qui témoigne de son attachement à la langue et la culture persane) :

Jâme' ol-alhân (جامع الحان)
ou encyclopédie de la musique,
Maqâsed ol-alhân (مقاصدالحان),
sur le propos de la musique,
Kanz al-alhân (کنز التحف),
ou le trésor de la musique, contenant les compositions musicales de l'auteur, ouvrage aujourd'hui disparu, et finalement
Sharh al-adwâr (شرح الادوار),
un commentaire sur le livre Ketab al-advâr de Safioddin Ormavi.
Dans son ouvrage Sharh al-adwâr, Marâghi utilise pour la première fois le mot Gushé pour séquence mélodique ou modale. Ce livre contient également plusieurs autres équivalents persans introduits par Marâghi, comme Sar Pardeh (premier degré) ou Pasan (پسان, note d'arrêt). H.G. Farmer attribue également à Marâghi Kanz al-tohaf de Hassan Kâshâni. Ce livre contient un ensemble de descriptions illustrées des instruments de musique en usage à cette époque.

Marâghi avait trois fils, tous les trois initiés à la musique. Son troisième fils, Abd al-Aziz Marâghi, est d'ailleurs l'auteur d'un ouvrage sur la musique dédié au Sultan Ottoman Mohammad II. La postérité de Marâghi fut également assurée par ses fils et autres disciples qui s'installèrent en Egypte.

Bien que son recueil de compositions, Kanz al-alhân, est aujourd'hui disparu, certaines compositions sont encore jouées ou chantées dans le Moyen-Orient, en particulier en Turquie. On lui attribue en particulier la paternité d'un petit nombre de chants (kâr ou kyâr), conservés dans le répertoire turc ottoman. Depuis quelques années le compositeur iranien Mohammad Rezâ Darvishi, travaille sur la restauration et l'interprétation de ces compositions en compagnie de l'ensemble Abdolqâder. Les manuscrits existants de Marâghi contiennent également quelques éléments de notation de ses compositions. Récemment, le compositeur et chef d'orchestre Farhad Fakhreddini utilisa notamment l'un des tasnifs notés par Marâghi pour composer la musique de la série télévisée Emâm Ali. D'autres pièces, notamment des Peshrevs ou Pishro پیشرو (prélude) ont été transcrites en notation occidentale par le prince Dimitri Cantemir (dit Kantemiroglu, mort en 1723).

Marâghi jouissait d'un réel prestige et d'une grande renommée pendant son vivant. L'anecdote suivant montre à la fois la virtuosité de Marâghi comme compositeur et le prestige dont il jouissait dans les cours royales (voir [DURING & al., page 41]) :

On raconte qu'en 1379, Soltan Hossein Jalayeri à Tabriz, ordonna à Marâghi de composer et de jouer différentes suites (Nowbat) pour chaque jour du mois de Ramadan. Les juges et les arbitres, considérant ce pari impossible, décide d'offrir cent mille Dinars s'il le réussit. Abd ol-Qâder non seulement réussit l'exploit, mais composa même un Nowbat supplémentaire. Les juges décidèrent alors d'accroître la difficulté en choisissant préalablement les poèmes chantés et les cycles rythmiques que ces Nowbats devaient respecter (il faut préciser qu'un Nowbat est une pièce relativement longue, dont la longueur peut atteindre 15 à 20 minutes). Maraghi réussit à nouveau ce défi et gagna les cent mille dinars du pari et la fille du roi en mariage !
On raconte également que pour célébrer la prise de Tabriz par Qiyâsoddin Beyk Ali, Marâghi inventa un cycle rythmique à 50 temps, appelé Zarb al-Fath (le cycle ryhtmique de la victoire), de même qu'il composa et joua à Samarcande un cycle ryhtmique à 200 temps nommé Mayâteyn.

Moussâ Maroufi (معروفی)

Moussâ Khan Maroufi
Moussâ Khan Maroufi (1889-1965), naquit dans une famille mélomane et cultivée. Il prit ses premiers cours de Sétâr chez Aqâ Youssef Souratgar, le photographe impérial. Leur demeure familiale était un lieu de fréquentation de grands musiciens comme Mirzâ Hossein Qoli, Samâ Hozour, etc. Se faisant remarquer par son talent, finalement en 1918 il est présenté à Darvish Khan qui l'accepte comme disciple pour étudier le Târ.

Après avoir acquis une solide connaissance du Radif, il achève avec succès sa formation en obtenant Médaille d'Or (تبرزین طلا). Il assimila si bien l'enseignement de son maître que, lorsqu'il jouait avec lui, une personne écoutant derrière la porte ne pouvait distinguer le jeu de l'un de l'autre ([CARON & SAFVAT, 1966], page 225). Il s'intéresse ensuite à approfondir ses connaissances en notation musicale. C'est alors Hossein Khan Hang Afarin qui lui enseigne les premiers éléments de la notation et la théorie occidentale. Il poursuit ensuite cette étude avec Ali Naqi Khan Vaziri, après que celui-ci crée son école de musique en 1923. Il collabora alors activement avec Vaziri. En particulier, la plupart des partitions notées dans les livres de Vaziri sont écrites de ses mains.

Moussâ Maroufi a longtemps occupé le poste de professeur de Târ au Honarestan Moussiqi-ye Melli (هنرستان موسیقی ملی). Il composa alors de nombreuses pièces (Pishdarâmads et Rengs) qu'il utilisait également comme support d'enseignement. Sa composition la plus célèbre est néanmoins un le Tasnif Mossem-e Gol (موسم گل) en Dashti, qui a été interprétée et enregistrée sur disque par Qamar Moluk Vaziri, accompagnée par Mortezâ Ney Dâvoud au Târ.

Moussâ Maroufi forma plusieurs générations de joueurs de Târ, parmi lesquelles on peut citer Nasrollâh Zarin Panjeh et Houshang Zarif, tous deux, des futurs professeurs de Târ au Honarestan. L'activité pédagogique s'accompagnait également d'un travail de longue haleine pour transcrire en notation musicale l'intégrale du Radif de Târ. Ayant appris auprès de Darvish Khan une version concise de Radif, il compléta la version de son maître par celles de Mirzâ Abdollâh et Mirzâ Hossein Qoli, rapportés par différentes sources orales, mais également la transcription de Mehdi Qoli Hedâyat. Durant une trentaine d'années, Moussâ Khan fréquenta alors les grands maîtres de son époque pour rassembler, comparer et organiser les différentes versions de Radif. Finalement, à son initiative et avec le soutien du Ministère de la Culture de l"époque, il réussit à réunir cinq grands maîtres : Abolhassan Sabâ, Ali Akbar Shahnâzi, Nur Ali Borumand, Ahmad Ebâdi et Rokneddin Mokhtâri, pour décider d'un Radif commun et approuvé de tous. Ces grands maîtres qui se réunissaient, de façon hebdomadaire, durant un an et demi, n'ont pas réussi à s'accorder sur les détails des Gushés, des Foruds, etc. Finalement, la version réunie par Moussâ Khan fut publiée en 1963 et constitue actuellement une source de référence pour les musiciens et les musicologues (voir [MAROUFI, 1963]).

À la fin des années 20 et dans les années 30, Ostâd Maroufi enregistra plusieurs disques : des solos de Târ, mais également des disques en compagnie de grands musiciens comme Abolhassan Sabâ et Moshir Homâyun Shahrdâr. Après la création de la Radio Iran en 1941, Ostâd Maroufi fut parmi les premiers musiciens à collaborer avec la Radio. Mais, préférant se consacrer plutôt à ses activités pédagogiques et au recueil du Radif, sa collaboration avec la Radio ne dura pas très longtemps.

Au départ, le jeu de Târ de Maroufi était directement influencé par son maître Darvish Khan. Après avoir fréquenté Vaziri, l'influence de ce dernier se ressentait à la fois dans son jeu et ses compositions.

Masnavi (مثنوی)

  1. Le masnavi est un long poème où la rime est entre hémistiches. Il constitue la forme des grandes compositions épiques, romanesques et didactiques. Par exemple, Leyli et Majnun de Nezâmi, Shâhnâmeh de Ferdowsi ou le masnavi ma'navi de Molânâ Rûmi sont tous des masnavis. Cette forme poétique est largement utilisée dans la musique classique iranienne, en particulier pour chanter un Gushé du même nom, présent quasiment dans tous les Avâz (voir ci-dessous).

    Les masnavis les plus célèbres utilisent différentes métriques :

  2. Gushés présents dans quasiment tous les Avâz. Bien qu'à l'origine, Masnavi est un gushé du radif de chant, mais il est présent également dans les radifs instrumentaux (voir [Maroufi]). Comme l'indique son nom, ces Gushés sont destinés à l'interprétation des poèmes de la forme Masnavi (voir ci-dessus). Les masnavis les plus chantés sont les premiers vers de Masnavi Ma'navi de Molânâ Jalâleddin Rumi (1207-1273) :
    از جداییها شکایت میکند بشنو از نی چون حکایت میکند
    mais également d'autres vers de cette œuvre, notamment ceux qui traitent de l'épopée amoureuse de Leyli et Majnoun. Néanmoins, le radif vocal d'Ostâd Karimi contient plusieurs masnavis, chantés sur des poèmes, qui, tout en respectant la métrique Fa'elâton Fa'elâton Fa'elon ne respectent pas strictement la forme du masnavi (concernant les rimes).

    Les Masnavis les plus populaires sont ceux chantés en Navâ (Shâh Khatâyi شاه ختایی) et en Afshâri (connu sous le nom de Masnavi-ye Pich مثنوی پیچ). Notamment les derviches itinérants qui mendient en chantant le Masnavi en Afshari.

    Concernant l'aspect mélodique, les masnavis sont caractérisés par l'usage d'un intervalle de quarte ou de quinte comme point de départ (à l'exception du Masnavi en Bayât-e Tork). À cette intervalle structurel succède une phrase contigüe et descendante jusqu'à la note de repos (Ist) (voir la figure ci-dessous).

    masnavi esfahan
    Motif pour le premier hémistiche du Masnavi Esfahan

    Généralement, cette phrase est suivie par un Tahrir montant, transposé de degré en degré pour s'arrêter sur la finale. De façon générale, l'une des caractéristiques mélodiques de Masnavi est l'usage poussé d'ornements et de Tahrirs. (Ci-dessous le premier hémistiche du Masnavi interprété par Ostâd Karimi).

    masnavi esfahan
    Masnavi d'Esfahan (Radif Karimi)

    Écouter Masnavi-ye Pich, interprétée par Qamar, accompagnée au Târ par Esmâïl Kamâli exemple audio.

Mezrâb (مضراب)

Plectre, dans les instruments à cordes pincées (le Târ et le Barbat) et à cordes frappées comme santour.

Mirzâ Abdollâh (میرزا عبدالله)

Mirza Abdollah
Mirzâ Abdollâh (1844-1919) est un grand maître de Târ et Setâr et le principal dépositaire du radif (instrumental). Son père était le grand maître Ali Akbar Khan Farâhâni, mais il perdit son père alors qu'il était très jeune. Il ne profita que très peu de l'enseignement de son père. Après la disparition, il a été pris en charge par son frère ainé Mirza Hassan, qui à l'instar de son père mourut très jeune. Il devint ensuite, comme frère Mirzâ Hossein Qoli, disciple de son cousin Mirzâ Qolâm Hossein, après que ce dernier eut épousé leur mère, veuve de Ali Akbar Khan.

Mirzâ Abdollâh était le plus grand maître de Sétâr et donna à cet instrument toutes ces lettres de noblesse. Sa générosité et la douceur de son caractère était réputés. Il s'investissait grandement dans la formation de ses disciples. Parmi ses principaux disciples, il y a d'abord les membres de sa famille : son frère Mirzâ Hossein Qoli, ses deux fils Javâd et Ahmad Ebâdi. On peut citer sinon : Abolhassan Sabâ, Haji Aqâ Mohammad Irâni, Mehdi Solhi, Esmâïl Qahremâni, etc.

Mirzâ Abdollâh avait une approche spirituelle de la musique. On rapporte d'Abdollâh Davâmi que selon Mirzâ Abdollâh répétait que la musique iranienne était une musique spirituelle et méditative (en persan ma'navi معنوی). Ainsi, aux personnes qui voulaient apprendre la musique iranienne, il conseillait d'aller découvrir et s'initier d'abord à la spiritualité pour pouvoir ensuite s'introduire à la musique.

Mirzâ Hossein Qoli (میرزا حسینقلی)

Mirza Hossein Qoli
Mirzâ Hossein Qoli (1852-1916) est un grand maître de Târ et l'un des principaux dépositaires du radif. Il était, avec Mirzâ Hassan et Mirzâ Abdollâh, l'un des fils d'Ali Akbar Khan Farâhâni. Il perdit son père alors qu'il était encore très jeune, sans pouvoir profiter réellement de son enseignement. Il fit donc ses premiers pas en musique auprès de son frère aîné Mirzâ Abdollâh. Ensuite ce fut son cousin paternel, Aqâ Qolâm Hossein, qui après le décès d'Ali Akbar Khan, épousa le veuve de celui-ci et prit en charge la formation musicale de ses deux fils.

Mirzâ Hossein Qoli devint rapidement un grand virtuose de Târ. Il maîtrisait le radif et il était considéré comme le plus grand maître de Târ de son époque. Il a transmis son radif à son fils et disciple Ali Akbar Shahnâzi.

Mirzâ Hossein Qoli fut un voyage à Paris où il enregistra quelques disques avec une équipe de musiciens qui l'accompagnait. Il enregistra en particulier quelques disques de Târ solo qui sont encore disponibles. On raconte que, pendant ce voyagen à la demande de grands musiciens parisiens, Mirzâ Hossein Qoli et son orchestre donnèrent également quelques représentations publiques.

Parmi les disciples de Mirzâ Hossein Qoli, il ya d'abord ses propres fils : Ali Akbar Shahnazi et Abdolhossein Shahnâzi, tous deux des grands maîtres de Târ. En dehors de sa famille, les disciples les plus célèbres sont Arfa'ol Molk, Darvish Khan, Mirzâ Qolam Hossein Shirâzi, Ali Naqi Vaziri, Yousseh Forutan et Morteza Ney Davoud.

Mirzâ Qolâm Hossein (میرزا غلامحسین)

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Moâlef (مؤالف)

Un petit gushé de Homâyoun que l'on joue généralement avec le gushé Bakhtiâri. Sur le plan modal, ce gushé a les mêmes caractéristiques que Bakhtiâri, à l'exception d'un ornement caractéristique obtenu en abaissant le troisième degré d'un ton entier de manière qu'il se trouve un quart de ton au-dessus de la seconde. Ce motif est un des rares exemples mélodiques de la musique iranienne où l'on utilise l'intervalle de 1/4 de ton. Par exemple en Homâyoun sol (Râst kuk),

Motif mélodique du Gushé Moâlef.

Moteqayer (متغیر)

Littéralement variable, se dit d'un degré qui, dans un mode (Dastgâh ou Avâz) possèdent deux formes différentes : naturelle et altérée. En générale ces deux formes diffèrent d'un demi-ton ou d'un quart de ton. Par exemple, le deuxième degré (au-dessus du Shâhed) en Afshâri, le Shâhed en Dashti ou le cinquième degré en Shur. Les degrés Moteqayers peuvent apparaître dans certains Gushés également : par exemple le 3e degré au-dessus de la Finale de Noruz et Nafir en Dastgâh Homâyun ou encore le 7e degré d'Arâq en Mahur ou de Nahib en Afshâri, etc.

Cependant toutes les altérations accidentelles ne doivent pas être considérées comme des degrés Moteqayers. Par exemple, il est fréquent que le sixième degré soit augmenté d'un quart de ton pour créer une cadence qui se résout sur la Finale ou le Shâhed (voir par exemple Oshâq en Dashti). Cette variation n'est cependant pas une preuve du caractère variable de ce degré. De même, suite aux modulations avec changement d'échelle, certains degrés changent de forme durant un ou plusieurs Gushés (par exemple le sixième degré en Mahur est altéré d'un quart de ton à l'occasion du Gushé Delkash). Également, le deuxième et/ou le troisième degré sont souvent abaissés dans l'octave supérieur. Cette altération ne peut être considérée comme une caractéristique du mode considéré (voir [FARHAT], page 24).

Museli, Ebrâhim (ابراهیم موصلی)

L'un des plus grands musiciens de la cour des Abassides, Ebrâhim Museli (742-803), naquit dans une famille persane de Kufa. Chanteur et joueur de Ud (ou Barbat), il apprit la musique à Rey en Iran, auprès d'un maître Zoroastrien Javan Aviye. Ebrâhim Museli composa plus de 900 chansons.

Museli, Eshâq (اسحاق موصلی)

Né en 766 A.D., Eshâq Muséli était le fils de Ebrâhim Museli. Il était chanteur, compositeur et poète. Il était également l'auteur de plusieurs traités sur la musique, mais aucun de ces ouvrages nous est parvenu.

Last modified: Wed Jun 23 16:15:07 CEST 2010